le vingt-et-un juillet, le quatorze juillet, le dix juillet, le premier juillet, … les fêtes nationales n’en finissent pas de meubler l’été…
Les congés du bâtiment par contre nous offrent quelque répit pour réfléchir à divers projets vitaux, ou néfastes pour l’architecture, la planète, leur environnement selon le point de vue: le barrage El Nahda, de Belo Montevital , le GEM de Heneghan et Pengle au Caire, le démontage du Pont des trous ou l’abominable projet du Musée des Beaux-Arts de Tournai de XDGA, le nouvel Horta.
“L’ordonnance c’est la hiérarchie des buts, la classification des intentions.
L’homme voit les choses de l’architecture avec ses yeux qui sont à 1 mètre 70 du sol. On ne peut compter qu’avec des buts accessibles à l’œil, qu’avec des intentions qui font état des éléments de l’architecture. Si l’on compte avec des intentions qui ne sont pas du langage de l’architecture, on aboutit à l’illusion des plans, on transgresse les règles du plan par faute de conception ou par inclination vers les vanités.
“ Le Corbusier – Vers une architecture“ 1923 – rééd. Champs arts 2009-p 143
Rapportés au projet de Xaveer DG ces phrases sonnent comme un désaveu total du projet d’extension du Musée des Beaux-Arts de Tournai.
Comme un poète pompier incendiaire, XDGA nous enfume de belles promesses. Qui donc pour les décrypter, les déconstruire et repartir comme Le Corbusier le préconisait de l’essentiel:
Le plan procède du dedans au dehors; l’extérieur est le résultat d’un intérieur
Cet axiome est en soi la condamnation d’un projet qui n’a même pas la qualité d’être hérétique.