Archives de Catégorie: Musées

dualisme

Pétitionnons! Le mot d’ordre nouveau pour quelques artistes incertains de leur statut ou au statut incertain..!
Wavre (chaussée de) – Geluck Philippe ©delirurbain 2021

WIELS (centre d’art contemporain) – Morgante Sandrine ©delirurbain 2021

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Classé dans Humeur, Musées, Société

Geluk…kijk museum

comme delirurbain le relatait le 25/11/2018 à 15 h 26 min le musée Geluck prend ses marques.

Une opposition se fait jour tardivement. Deux éminents artistes* contestent cette opération qualifiée ici même de « touristique » et inappropriée « urbanistiquement » sinon culturellement. Mais je ne peux suivre les auteurs de cette pétition qui excluent le chat de la culture.

Les sphynx égytiens sont-ils de la culture? Les dinosaures du musée des sciences naturelles sont-ils de la culture? Faut-il fermer le musée de l’image imprimée à la Louvière? Le musée de la BD, le musée Hergé? et n’oublions pas la saga Folon, que la région Wallonne a boosté à La Hulpe après des échecs répétés d’implantation à Bruxelles (idem pour Hergé)

Il faut reconnaître que le musée du train et sa scénographie Schhuiten-iste ont par contre réussi leur implantation à Schaerbeek

Sans opinion sur ce sujet, delirurbain convient que dans un passé proche, un musée est/était destiné à la conservation et la présentation de biens patrimoniaux dans un soucis scientifique et de partage, mais sans a-priori esthétique ( musée du pilori, mundaneum, de la bière, du slip, de la dentelle…) à part les MRBA bien entendu.

Par un curieux raccourci, les musées d’art ont de plus en plus semblé vouloir influer, sinon refléter l’actualité. Celle-ci étant généralement plus véloce, la course semblait perdue pour ces institutions, à l’origine plus friandes des frises du Parténon, de « figures africaines », de Rops, de Rodin, de Magritte…

Digression: dans une interview récente l’actuel directeur des Musées des Beaux Arts disait à la RTBF : un musée Alechinsky , tel celui de Magritte, serait envisageable au vu des nombreuses œuvres présentes au sein des collections…(cité de mémoire)

Digression: le même directeur se fait photographier à côté de Brad Pitt (?) devant un Breughel alors qu’il vient d’annoncer que la section était fermée pour six mois, faute de personnel, au public normal, vous et moi

Brad Pitt, Aléchinsky ne soyons pas mesquins, auraient probablement apprécié une station Geluck

Le paragraphe suivant, relevé dans la pétition initiée par nos artistes contestataires, est indicatif des motivations profondes de cette humeur:

“Provocation encore, quand la Région consacre des moyens publics importants à favoriser le fantasme narcissique d’une star, tandis que la plupart des artistes bruxellois.es éprouvent de graves difficultés à survivre et à montrer leurs œuvres dans des conditions décentes. Vous n’êtes pas sans savoir que la situation, qui n’était déjà pas bonne avant la pandémie, n’a fait qu’empirer suite aux mesures sanitaires imposées par les différents niveaux de pouvoirs“ bop cit. pétition.

Quel rapport avec la création d’un musée si détestable soit-il?

La question se pose : l’art est est-il un organe du gouvernement? L’art officiel reproché par le passé aux commissions d’achat? L’art incestueux des professeurs et de leurs élèves? Des musées pour quelles coteries?

Comme delirurbain le disait dès le 1 janvier 2019, un débat aurait dû être organisé dès lors pour l’affectation de ce lieu. Le fait du prince est intolérable, que celui-ci s’appelle Rudi, Philippe, Michel ou autre…

Le réveil est bien tardif et la presse depuis 2018 n’a fait que flatter l’égo du chat…à part peut-être Le Figaro.

Qui s’en est soucié.

En 2010 qui a pris la parole pour mettre en question la politique du fait accompli du toujours directeur du Musée des Beaux-Arts et de sa ministre de tutelle, Sabine Laruelle? ….En dehors du petit groupe activiste muséesansmusée/muzeumzondermuzeum…personne.

En 2021, Kanal-Pompidou, le musée du Chat prennent forme.

Bonjour Bruxelles

*pour info: signataires et initiateurs de la pétition:

Denis De Rudder – artiste et ‎professeur, responsable de l’option dessin · ‎ENSAV-La Cambre

Sandrine Morganteartiste et conférencière ‎ENSAV-La Cambre

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Dernière minute

le vingt-et-un juillet, le quatorze juillet, le dix juillet, le premier juillet, … les fêtes nationales n’en finissent pas de meubler l’été…

Les congés du bâtiment par contre nous offrent quelque répit  pour réfléchir à divers projets vitaux, ou néfastes pour l’architecture, la planète, leur environnement  selon le point de vue: le barrage El Nahda, de Belo Montevital , le GEM de Heneghan et Pengle au Caire, le  démontage du Pont des trous ou l’abominable projet du Musée des Beaux-Arts de Tournai de XDGA, le nouvel Horta.

“L’ordonnance c’est la hiérarchie des buts, la classification des intentions.
L’homme  voit les choses de l’architecture avec ses yeux qui sont à 1 mètre 70 du sol. On ne peut compter qu’avec des buts accessibles à l’œil, qu’avec des intentions qui font état des éléments de l’architecture. Si l’on compte avec des intentions qui ne sont pas du langage de l’architecture, on aboutit à l’illusion des plans, on transgresse les règles du plan par faute de conception ou par inclination vers les vanités.
“ Le Corbusier – Vers une architecture“  1923 – rééd. Champs arts 2009-p 143

Rapportés au projet de Xaveer  DG ces phrases sonnent comme un désaveu total du projet d’extension du Musée des Beaux-Arts de Tournai.

Comme un poète pompier incendiaire, XDGA nous enfume de belles promesses. Qui donc pour les décrypter, les déconstruire et repartir comme Le Corbusier le préconisait de l’essentiel:
Le plan procède du dedans au dehors; l’extérieur est le résultat d’un intérieur

Cet axiome est en soi la condamnation d’un  projet qui n’a même pas la qualité d’être hérétique.

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Tournai, Horta, XDGA, Combat

Tournai souhaite rénover son musée des Beaux Arts

Bien mal adapté au réchauffement climatique et aux normes muséales actuelles celui-ci mérite grandement une réhabilitation

La ville, à partir de ce constat, souhaite agrandir ce bâtiment et en faire un pôle muséal majeur, sinon phare pour la région.

Le lauréat du concours est XDGA, bureau bien connu du gotha architectural belge et même étranger, souvent grand favori des concours.

Pour cette revitalisation (destruction?) de l’œuvre de V. Horta, le squelette du Musée sera percé de pas moins 11 portes/ouvertures* à travers lambris et murs permettant un parcours fluide et complexe entre les différents points de rencontre et d’exposition (voir capture d’écran, la circulation proposée?).

bleu: cheminement possible au sein du nouveau complexe –  en rouge: les baies nouvelles  (coloriage delirurbain)     original ©XDGA-capture d’écran

 

2019 façade actuelle du Musée, avec simulation d’une tour selon XDGA ©delirurbain

 

XDGA -capture d’écran

La magnifique vue frontale révélée par le site de l’architecte ne tient absolument pas compte de la déclivité naturelle du terrain et de la distance. Il donne donc un point de vue irréaliste: volonté manifeste de tronquer les perspectives ou errement technique naïf sur l’importance du point de vue ?

Le point de vue choisi aplatit les proéminences du bâtiment et donne une vue plus dégagée sur la (mini) tour, qui bien que dressée sur ses ergots n’atteint pas la force du Beffroi! Le musée veut se donner de l’ampleur, mais n’est que boursouflé. L’architecture ne se juge pas que du sol, et les architectes ne se privent pas de montrer des perpsectives aériennes pour vendre leurs projets. La comparaison n’est pas toujours en leur faveur:

vue aérienne du Musée des Beaux-Arts de Tournai – ©carte postale du Musée

La forme originale de “ tortue » ou“scarabée“ qui est l’âme et la spécificité de l’œuvre est engloutie par XDGA dans une structure informe (carrée) “transparente“ comme aiment à le rappeler les architectes contemporains.

Ce qui surprend dans ce projet est l’envahissement total de la parcelle, cours et espaces verts compris. Comme dit au début de l’article, le bâtiment dégagé et qui aurait pu voir renforcer la lecture de sa forme particulière par un aménagement extérieur original est au contraire effacé, englobé dans un ensemble rigide aux contours mal définis de mitoyens irréguliers. Les voisins exultent!

Tours et détours et autres murs ou plafonds de l’extension deviennent transparents/invisibles par la magie des mots…

Le bâtiment original des Beaux-Arts de Victor Horta change discrètement de fonction: horéca, art shop, services.

La nouvelle construction, dont l’image ci dessous donne une idée de la grande originalité intérieure et de la scénographie audacieuse envisagée, absorbe la partie noble des fonctions. Le musée se dote d’une tour de verre, lointain écho des fortifications disparues que Tournai s’emploie encore à effacer tel le Pont des trous qui risque bientôt d’être tout aussi transparent.

Rejoignant en cela la critique de l’ancien conservateur*, et sans aucune sympathie pour ses positions sur l’art contemporain, il faut reconnaître le massacre du bâtiment. La mise en place d’un système de climatisation ne paraissait pas plus destructrice que l’intervention de XDGA.

tel un showroom, s’étale la mortelle vision d’un musée soi-disant contemporain

La description du projet est un régal sémantique dont ces citations donnent un aperçu:  percoler: mettre en lumière, nappe: couvrir de bout en bout un espace naturel “

  • NAPPE
  • A l’intérieur de l’îlot, l’ensemble des parcelles non-construites sont envahies par une nappe de salles orthogonales en contraste avec la structure radiale du musée existant, mais topographiquement identiques. Elles offrent un paysage hybride d’exposition, d’une part, divisé par des cloisons qui forment des salles de tailles variées, d’autre part unis par des angles ouverts de circulation offrant des perspectives diagonales et traversantes. Ce paysage crée aussi une grande liberté dans l’organisation des sept thèmes de l’exposition permanente. De multiples circuits y sont possibles. Ceux-ci intègrent les salles existantes où sont exposées les sculptures et autres œuvres de la collection pouvant profiter de la lumière naturelle abondante. Une toiture horizontale laisse percoler une lumière naturelle modérée et contrôlable dans la nouvelle extension.“*

et plus loin: “La billetterie du musée, le bookshop et la cafétéria y sont organisés à l’aide de pavillons isolés. Se trouvent également présents dans cet espace, les espaces pédagogique, l’espace social pour les employés ainsi que les bureaux au premier étage. L’ensemble de ces fonctions participent à l’animation et à la vie publique de l’institution tout en permettant de conserver un certain degré de contrôle social.“ et ceci à mettre en parallèle avec Foucault :“imposer une conduite quelconque à une multiplicité humaine quelconque“ Michel Foucault, Surveiller et punir- p. 207

 

 

Le cimetière des fausses belles idées n’est pas prêt de fermer, le panthéon des architectes de disparaître.

Horta souffrira encore. Le remède est souvent pire que la maladie.

© delirurbain

*selon un décompte personnel et sans connaissance des plans définitifs

*la perspective est probablement inexacte, un fort dénivellement étant ignoré dans le rendu

*https://www.latribunedelart.com/tournai-le-musee-reve-devenu-cauchemar

*https://tournai.blogs.sudinfo.be/archive/2016/09/06/renovation-et-extension-du-musee-des-beaux-arts-de-tournai-200331.html

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2019

Place des Palais – bâtiment 1930  © delirurbain 2/01/2019

 

delirurbain vous présente ses meilleurs vœux !

et particulièrement ceux  pour une architecture contemporaine et audacieuse qui s’insèrerait dans les dents creuses de la ville s’il en est encore temps !

Entre pastiche et recyclage, Bruxelles évolue péniblement. Le piétonnier chemine et sera bientôt livré/confronté à ses utilisateurs, piétons, cyclistes, livreurs, chalands, skateurs et autres …

Plusieurs chantiers emblématiques d’un renouveau possible mais bien timide sont en phase de concrétisation: l’ancien siège de la Société Générale (rue Ravenstein), le nouvel hôtel de police (rue Montagne de l’oratoire) le centre administratif de la ville ( rue des Halles ) : trois projets conséquents mais aux ambitions peu convaincantes.

Approche également le premier coup de pioche de ce qui ressemble à une pitrerie: le Musée/Palais du Chat, place des Palais, cela va de soi . Comme dit précédemment l’auteur en est le prestigieux Pierre Hebbelinck et son bureau. Là n’est d’ailleurs pas l’interrogation, ne remettant en cause aucune de ses qualités.
Le sujet reste l’opportunisme d’un projet “privé“ en ce site classé et ce, quel qu’en soit l’auteur ou le sujet. La réflexion est aussi politique qu’urbanistique.Le bâtiment actuel, sobre tout en affirmant son époque, respecte les contraintes urbanistiques du site. Le musée du chat est tout son contraire.

On pourrait y voir un écho aux verrières dessinées par Victor Horta pour le Palais des Beaux-Arts, si ce n’était qu’il a dû les dissimuler derrière une balustrade néoclassique pour respecter les contraintes urbanistiques. Autres temps, autre réflexion, peut-être faut-il redéfinir ces limites. Là et ailleurs dans la ville, certaines de ces contraintes ont donné lieu à nombre de constructions bâtardes.

De la timidité de l’intervention  des années trente, l’on passe à l’affirmation d’un diamant à taille brute, qui devient point de mire: du haut de la place, reflétant le ciel et éclats lumineux, le soir se parant de mille feux intérieurs. Le site classé devient l’écrin de cette verroterie chatoyante.

Je vous livre donc  les quelques photos réalisées ce 2 janvier 2019 et les  perspectives y correspondant, dues à l’atelier Hebbelinck 

Musée du chat – vue de la place des Palais – Pierre Hebbelinck – 2/2/2019 capture d’écran

MdC 01

place des Palais – état actuel du bâtiment 1930 © delirurbain 2/2/2019

 

 

 

 

 

 

Survol rapide d’un projet surprenant de par son irruption dans un site classé dont les contraintes paraissaient intangibles et par la prétention de son sujet, un chat qui, à n’en pas douter, ronronne déjà . Le débat peut-il encore avoir lieu?

simulation à partir des éléments publiés - ©delirurbain

Place des Palais – Musée du chat – simulation de vue nocturne à partir des éléments disponibles © delirurbain 2/01/2019

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villa Hermosa, nouveau chat-pitre

Le chat (Musée du) frémit, bien résolu à s’insinuer dans le tissus urbain très fermé et prisé de la place Royale. Le projet est entre les mains de Pierre Hebbelinck, architecte liégeois bien connu des amateurs d’arts pour être déjà l’auteur du Mac’s au Grand Hornu, et de bien d’autres projets.

Doit-on se réjouir de la nouvelle densification muséale du quartier, qui avait vu se fermer le musée “moderniste“ d’art moderne de Roger Bastin au profit d’un muséefin-de-sièclemuseum controversé ?

Le sujet ici n’est pas l’opportunité de consacrer un Musée à un auteur vivant (Antoine Wiertz n’avait-il pas obtenu de l’Etat la même faveur, contrairement à Camille Lemonnier ou Constantin Meunier, dont le bien fut transformé en musée à la mort) mais la façon d’esquiver toute réflexion publique sur les qualités ou non d’un immeuble 1930, plus encore d’un site, inscrit dans le paysage classé de la place des Palais, pour le remplacer par un nouvel objet, certes de verre vêtu, mais avide de visibilité… Bâtiment 1930 dont personne ne cite  le nom de l’architecte témoignant par là du refus de lui attribuer, même un instant, de possibles qualités.

Quelques liens qui permettent de mieux appréhender le passé et le projet qui semble unanimement attendu par les responsables bruxellois du tourisme et de la culture.

Bonne lecture

PS: dégustée par hasard ce dimanche 25 novembre, la cerise sur le gâteau…
et comme Jean-Luc Mélenchon, un moment unique d’ubiquité

 

https://arau.org/au/05-12-21.pdf

https://arau.org/au/06-10-30.pdf

http://www.pierrehebbelinck.net/fr/projets/386

op. cit.  Le Soir du 14/12/2005:
Les problèmes que les riverains appréhendent
La Région de Bruxelles-Capitale procède actuellement à d’importants travaux
de rénovation du complexe de l’ancien hôtel d’Hoogstraeten, situé entre la place
Royale et la rue Villa Hermosa. Ces travaux avaient été entamés sous l’ancienne
législature pour installer des cabinets ministériels et la chancellerie du Ministre
Président. Il avait été prévu de démolir l’immeuble dit « 1930 » pour faire place à un
jardin médiéval.
Après plusieurs atermoiements, la nouvelle majorité a décidé de renoncer à y
installer des cabinets et de maintenir l’immeuble « 1930 », ce qui est une bonne idée.
Il est prévu de rassembler dans le complexe les institutions actives dans la promotion
de l’image de Bruxelles et de conserver des salles de réception de prestige, ce qui est
aussi une bonne idée
3. Un horeca devrait prendre place au dernier niveau du
« 1930 », ce qui suppose un nouveau permis…qui n’a pas fait l’objet d’une
procédure, ce qui est une mauvaise idée. Le cabinet du Ministre Président a admis en
novembre 2004 «qu’il faudra un nouveau permis pour une nouvelle affectation» (Le Soir du 14/12/2005)

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Namur, la Culture, le Silo

Quelques mots sur la rénovation de la Maison de la Culture de Namur

 

J. Collin, G. Lambeau, J. Ledoux et V. Bourgeois revus et corrigés par notre immense  Samyn (and Partners  Architects and Engineers) sous le nom: “Cœur de Ville“ .

« Des tas de nouveautés verront le jour mais dans le respect de l’existant et de l’œuvre de Victor Bourgeois. Le projet préserve à peu de choses près la construction existante » dixit le site de présentation du projet

Voici donc quelques images, photos anciennes et vues  prospectives…explicites

20 mai 2016 ©delirurbain

 

capture d’écran 2017 document Samyn and Partners Architects and Engineers

Entre les deux, ce stade de déconstruction: mise à nu, l’ossature seule subsiste…

 

13 mai 2017 ©delirurbain

13 mai 2017 ©delirurbain – vue arrière du chantier et de l’ancienne salle de spectacle éventrée!

 

 

Que reste-t-il du projet de Victor Bourgeois: la richesse des finitions, les bois exotiques, les mosaïques du hall d’accueil, les colonnes gaînées d’aluminium? L’hôtel Groesbeeck-de Croix réduit à ses murs de briques, sans ses lambris, ses tapisseries serait-il plus convainquant ? L’adjonction d’une nouvelle salle de spectacle, donjon aveuglant et aveugle, n’eut-elle pas pu être mieux intégrée?

20 mai 2016 – photomontage ©delirurbain

Témoin hypocrite, la tortue de Jan Fabre observe et partage cette perverse modernité. Sémaphore rutilant son « Mesureur de nuage » , installé au sommet du nouveau donjon, aurait pu faire sens, et établir la communication avec la nouvelle mouture de la MCN , symétrie militaire de la citadelle: donjon, glacis, coursives…

 

Musée et/ou salle d’exposition 2017 – capture d’écran – document Samyn and Partners Architects and Engineers – propre et lumineux, mais fonctionnel?

Le projet de Victor Bourgeois fut critiqué, combattu même, et présentait certes, des défauts. Les immenses baies vitrées des salles d’expositions finirent occultées, offrant ainsi plus de murs et des possibilités scénographiques accrues.

Le nouveau projet ne semble pas avoir tiré les leçons de cette expérience, comme le montre cette capture d’écran: un Musée et deux niveaux d’exposition sur une surface totale parcimonieuse (500 à 800m2 ? ) et peu fonctionnelle: peu de murs, des baies immenses inondant le tout de lumière directe, tout cela aux deuxième, troisième et quatrième niveaux !

2017 capture d’écran – coupe – document Samyn and Partners Architects and Engineers

Il n’est pas question ici d’analyser l’ensemble du projet: trois salles de spectacles de jauches très différentes, dont une verra l’œuvre de Yves Zurstrassen remplacer le plafond habillé de bois d’origine, une autre cylindrique peut-être pour accueillir les arts du  cirque…et le cinéma, des cours et jardins suspendus « inspirés de celui d’origine de René Pechère »

Rien que d’authentique !

A sa création dans les années 60, le projet de Victor Bourgeois et associés symbolisait l’utopie d’un accès à la Culture pour tous. Ce nouvel ensemble, miroir de la société,  donne l’impression de s’adresser aux consommateurs de culture.

2017 capture d’écran – document Samyn and Partners Architects and Engineers

Ce projet laisse un goût amer.  Le confluent restera le symbole d’occasions architecturales ratées dues à un énième compromis entre « respect » du patrimoine, audace et égo des architectes.

Grognon 13 mai 2017 – fouilles ©delirurbain

©delirurbain

réf.:https://www.province.namur.be/maison_de_la_culture

http://www.architectura.be/fr/actualite/13687/a-namur-la-maison-de-la-culture-bientot-revue-et-corrigee

 

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Bruxelles Querelles Plurielles

Querelle de parkings, querelle du  Musée d’art moderne et contemporain, querelle des nouveaux centres commerciaux, nouvelle querelle des Anciens et des Modernes?

Bruxelles éternel sujet de discorde!

Les questions d’urbanisme sont toujours plus brûlantes…

Chacun semble développer discrètement son idée de la cité, chacun joue ses pions avec le secret espoir d’un échec et mat pour le voisin, que ce soit pour les méga centres commerciaux NÉOS, DOCKS BRUXSEL, UPlace, pour l’implantation d’un possible futur Musée d’art contemporain (parc du Cinquantenaire, porte de Ninove ou bâtiment Citroën ou même les anciens éts Vandenborght)

De même la décision de rendre le cœur de Bruxelles aux piétons se voit aussitôt compensée par  l’émergence étonnante de nouveaux projets de parkings urbains.

Ce qui apparaît dans ces annonces chaotiques est le peu de débats publics ouverts, une sorte d’autisme affectant les différents pouvoirs.

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rassemblement/concert contre le projet de parking place du Jeu de balle © delirurbain 30/11/2014

Dans le cas du parking annoncé place du jeu de balle, ce sont les riverains et usagers qui ouvrent le débat, pour le Musée d’art moderne, l’association Musée sans musée fut le principal troublion, l’Arau et IEB pour les centres commerciaux. Le pouvoir politique semble manœuvrer en souterrain, comme peureux d’affronter le débat public. Peur ou mépris de la population?

Dernier avatar, le reniement de la  CRMS (Monuments et Sites) sur la sauvegarde des bâtiments de la rue du Marais et des Sables pour une extension du campus de la HUB, permettant in fine leur démolition (voir dossier ARAU) Le quartier, il est vrai, a entamé une mue brutale avec la disparition de la CGER, et la construction de nouveaux ensembles de logements, d’un académisme néo… confirmé, véritables forteresses grillagées, fermées sur elles-même, qui remplacent les blocs d’anciens bureaux aux accès contrôlés, par des logements encore plus sécurisés. Pourquoi ne pas prévoir de fermer les rues afin d’isoler le foyer Bruxellois voisin, qui visiblement commence à faire tache… Reste le Meiboom, quelque peu anachronique dans ce quartier de plus en plus lisse…

Up SITE   procède du même sentiment sécuritaire, monde fermé sur lui-même, sécurité absolue de l’entre-soi sont d’ailleurs un des arguments du marketing. Up-site n’est que le paradigme d’un certain égocentrisme …avec vue sur la ville, sans autre lien.

Si d’autres tours devaient être construites à Bruxelles, pourquoi ne pas les rassembler à cet endroit, établir des passerelles de l’une à l’autre, et confiner ainsi, en un geste urbanistique [fort?], leurs possibles désagréments, en un seul lieu…

002 TOURS

projet d’un ensemble de tours au canal ©delirurbain 2014

 

Une autre victime de cette absence criante de vision est le quartier européen, dont le manque de qualité architecturale et urbanistique mais aussi sociétale, est la principale caractéristique.

Parmis les exceptions, le bâtiment Europa, qui abritera le Conseil de l’Europe, émerge enfin…

« Un concours européen d’architecture et de projet a été lancé le 4 août 2004 et vingt-cinq équipes d’auteurs de projet ont été sélectionnées en janvier 2005. La seconde étape du concours a eu lieu entre juin et septembre 2005 entre les six finalistes.

L’équipe d’architectes et d’ingénieurs Philippe SAMYN & PARTNERS, mandataire et lead and design partner, avec STUDIO VALLE PROGETTAZIONI, architectes, et BURO HAPPOLD, ingénieurs, a été retenue le 2 septembre 2005. » (op cit. Conseil de l’Europe)

EUROPA 01

EUROPA – Bruxelles – Lead and Design Partner: Dr ir. Philippe Samyn, architecte et ingénieur civil. ©delirurbain

LOI-0239

Europa – Bruxelles – Lead and Design Partner: Dr ir. Philippe Samyn, architecte et ingénieur civil. ©delirurbain 11/2014

"Europa" façade Loi - Philippe Samyn 11 2014

EUROPA – Bruxelles – Lead and Design Partner: Dr ir. Philippe Samyn, architecte et ingénieur civil. ©delirurbain 11/2014

Un correspondant facétieux a proposé de confronter la façade de ce bâtiment prometteur à la photo suivante

pandiscio com

Ph 100 11th Avenue by French architect Jean Nouvel, an apartment block in Chelsea, New York, with every glass panel of the curtain wall tilted at a different angle ©Andrea Klettner(capture d’écran)

mais les dates rendent le doute difficile: études juillet 2005 / constructions 2006/2010 pour ce dernier.

A signaler, une exposition sur ce thème à Paris: « Matière grise » Pavillon de l’Arsenal, (article du Monde)

Potato Head, Bali

club Potato Head – Bali – architecte Andra Matin (capture d’écran)

 

mais resurgit alors le souvenir de la cité emblématique de Lucien Kroll : la Mémé – 1970 – Woluwe-Saint-Lambert – Bruxelles

 

Mémé 2

La Mémé – UCL – architecte Lucien Kroll – capture d’écran – photo L. Kroll

 

A voir dans les prochains mois…

Le manque perpétuel de  concertation, en amont de petits et grands projets, qui impactent le quotidien et l’environnement de la population, habitants et usagers est à déplorer. Le public est encore trop souvent mis devant un fait accompli.

Pour clore ce sujet, clin d’œil, le tout nouveau bureau de poste, propre, net et audacieux, en rez de chaussée, remplace dès à présent l’immeuble de la chaussée de Boendael….

bpost

bpost – 1 rue Wéry – Ixelles © délirurbain 27/11/2014

 

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musée n’innover[a], de porte à porte…

L’année du bal des musées ne fait que débuter, la partition fera date, telle la parabole de la pêche miraculeuse…Les musées s’éclatent.

Soyons sérieux, revenons à l’actualité. XDGA,*  à l’initiative de la SLRB**  (suite à un concours? ) esquisse, porte de Ninove, dans un schéma d’ensemble plus vaste, un nouveau musée souterrain (d’art moderne et/ou contemporain?) avec vue sur le canal (voir les nombreux échos dans la presse, l’étude de l’ARAU***, etc…)

Je ne veux pas aborder ici le bien fondé de cette implantation, la question du contenu, du pouvoir de tutelle, du financement, du financement ultérieur du fonctionnement, du statut du personnel ou de toute autre question plus ésotérique, je veux signaler trois points qui sous certains angles me semblent particulièrement intéressants:

première surprise:  à Bruxelles, les Musées d’art moderne sont et restent underground: ce nouveau musée serait en grande partie souterrain,

deuxième point surprenant: la superficie

La superficie annoncée de ce nouveau musée serait de 5.000 m2: la surface d’exposition? avec ou sans les réserves? les services techniques? (op. cit.:  Le musée d’art moderne imaginé à la porte de Ninove – Vanessa Lhuillier – p 28 – Le Soir- 3 janvier 2014)

Ces 5.000 m2 sont à comparer avec la superficie du défunt musée d’art moderne de la place du Musée .

Celui-ci développait une superficie totale de 15.000m2 (réserves et locaux techniques compris) dont  approximativement 12.000m2 de surfaces d’exposition, sans compter les 2400 m2 de l’hôtel Altenloh dont 1320m2 dédiés aux seules expositions temporaires
(cf. brochure / p 54 :  » musée royaux des Beaux-Arts de Belgique –  Travaux d’aménagement et de construction: 1977-1984 – Éditeur : Ministère des Travaux Publics – régie des bâtiments – 9/1984 )

troisième point: ironie du sort, plaisanterie au goût douteux ou provocation inconsciente, ce nouveau musée jouxtant le canal, en sous sol, est aussi très proche de la dérivation de la Senne qui se déverse dans ce même canal, en cas de crue excessive. Le canal fait alors fonction de bassin d’orage (voir carte: op. cit. Le journal de la Senne – 4 mai 2004)

déversoir

porte de Ninove, le déversoir de crue de la Senne dans le canal

Le manque de  visibilité de l’eau à Bruxelles, est vécue comme un traumatisme par certains urbanistes. Il ne sera peut-être pas besoin de baguette magique pour la faire entrer au Musée. L’eau est décidément une amie de nos musées, plus assidue que la Régie des bâtiments.

Je ne peux que déplorer le détournement du bâtiment de Roger Bastin dont les qualités intrinsèques sont obstinément dénigrées par son directeur qui choisit de les occulter plutôt que de les mettre en exergue,  aux fins d’y installer un spécieux musée fin de siècle.

Comme pour la célèbre « bâche » de Michel Draguet, qui ne relève pas de l’urbanisme ou de l’architecture, le détournement de lieu ne tient pas du surréalisme mais de la pratique obsessionnelle.

La culture quelle qu’elle soit, mérite d’autres débats, les musées Royaux de Bruxelles en particulier.

*XDGA – architecte, Bruxelles – a  participé  à de nombreux concours dont celui de l’aménagement de la rue de la Loi/quartier européen
**SLRB – Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale
***ARAU – Atelier de Recherche et d’Action Urbaine

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Musées à venir

©delirurbain 2013 - mise en place du chantier du futur musée de l'Europe au centre dentaire Eastman

©delirurbain 2013 – mise en place du chantier du futur musée de l’Europe au centre dentaire Eastman

Michel Draguet n’en démord pas, notre futur musée d’art contemporain devrait s’implanter dans le parc du Cinquantenaire, tant il est vrai que les passions humaines de Jef Lambeau se languissent dans le pavillon de Victor Horta, oublié, perdu entre la grande mosquée, le musée de la guerre et celui d’art et histoire. Il appelle, il exige une structure d’accueil grandiose.

Dans la même logique de recyclage de sites dits obsolètes, la délivrance (bien que controversée ) du permis d’urbanisme (voir article ) pour un futur musée de l’identité européenne au sein du parc Léopold est un grand pas vers la modernité chère au “chœur“ de nos responsables politiques et muséaux.

Il n’est plus question ici de « cheminement muséal » concept audacieux précisément défendu par notre visionnaire directeur des musées des Beaux-Arts, etc… cheminement qui doit amener les pas du touriste (é)perdu de la Grand Place  au « modernlab, rue d’Arenberg, de là, gravir le  Coudenberg, ou il aura encore la force de visiter la Bibliothèque Royale, le MIM, le musée des Beaux Arts, BOZAR, Belvue et les réseaux souterrains (eux aussi en voie de reconversion muséale? ) Peut-être, reprenant son souffle pour s’envoler vers le Cinquantenaire et découvrir Autoworld, la guerre et pourquoi pas un peu de précolombie dans notre futur musée des civilisations non européenne avant de rejoindre l’Afrique à Tervuren, le tout agrémenté de pauses dans les différents art-shop qui nourrissent nos musées, judicieusement implantés auprès d’autant de « museumfood »

Je reprends mon souffle et le fil de ma narration.

je ne peux m’empêcher de publier, quasi in extenso, cet article de Francesca Spinelli publié en octobre 2011 sur le blog ou site myeurop.info qui apporte de  précieuses informations:

« Un autre projet, encore plus ambitieux, a été lancé en 2007 par Hans-Gert Pöttering, à l’époque président du Parlement, dans son allocution inaugurale à Strasbourg:

Dans les musées nationaux, l’histoire européenne est presque toujours présentée sous le seul angle national. Je souhaite que l’on crée un lieu de mémoire et d’avenir où l’idée européenne puisse prospérer. Je propose la création d’une Maison de l’histoire européenne ».

Le futur musée devrait ouvrir en 2014 dans les locaux de l’ancien institut dentaire Georges Eastman, situé dans un parc aux abords du Parlement. Mais en temps de crise, les voix s’élevant contre ce projet se multiplient.

image volée – capture d’écran de l’élégant projet de surélévation (accordée ) de l’institut dentaire GEORGES EASTMAN ©telebruxelles

Musée de l'Europe 29 septembre 2014 © delirurbain

Musée de l’Europe – 29 septembre 2014 © delirurbain

Un projet casse-coût

Si, au début, certains contestaient le sens même d’un tel musée (où commence l’histoire de l’Europe? Et peut-on dire qu’il y a une seule histoire de l’Europe?), c’est maintenant surtout son poids sur le budget du Parlement qui dérange: 31 millions pour les travaux de rénovation et d’extension du bâtiment; 21,5 pour l’aménagement des espaces d’exposition et des bureaux ; 11,5 pour le fonctionnement annuel du musée (le chiffre initialement prévu était de 13,45 millions).

Les promoteurs du projet soulignent que la Maison de l’Histoire Européenne coûtera moins que d’autres musées, mais cela – rétorquent les critiques – ne la rend pas pour autant nécessaire. Certains pensent d’ailleurs que le coût final sera beaucoup plus élevé.

Tour d’ivoire

La commission des Budgets du Parlement vient d’approuver le budget 2012, qui prévoit notamment le financement du futur musée. Le vote sera très probablement confirmé à Strasbourg le 26 octobre, ce qui devrait permettre aux travaux d’avancer sans obstacles, d’autant que la Commission européenne a récemment réitéré son soutien au projet.

Mais le Parlement aura gâché une bonne occasion: au lieu de partager cette idée avec les citoyens, d’essayer de les impliquer dans la réalisation d’un musée qui devrait raconter leur histoire (ou plutôt leurs histoires), il a préféré agir seul.

C’est en fait le Bureau, formé par le président du Parlement, les 14 vice-présidents et cinq questeurs, qui a géré le dossier dès le début, ce qui n’a pas manqué de contrarier le reste de l’assemblée. Dans un document du 10 mai 2011, le Parlement « regrette que les décisions relatives à la Maison de l’histoire européenne aient été uniquement adoptées par le bureau du Parlement ».

Conflit d’intérêts

….

Un projet qui mobilise surtout les eurosceptiques

Que l’on partage ou pas cette opinion, il faut reconnaître que la communication autour de ce projet censé exalter l’importance de l’UE a été pour le moins maladroite. La discrétion des responsables a laissé le champ libre aux eurosceptiques. En ligne, le futur musée est souvent soit critiqué par des journalistes ou des blogueurs, soit mentionné dans des articles rapportant les polémiques qu’il a suscitées.

Isabelle Durant, eurodéputée Ecologiste et vice-présidente du Parlement, est consciente du problème. Bruxelloise et européenne convaincue, elle défend avec vigueur la nécessité d’un lieu qui, au cœur de l’Europe, retrace le parcours historique liant ses citoyens. Mais elle reconnaît que le projet a été très mal « vendu »:

Même les députés qui soutiennent l’idée du musée se montrent réticents quand on commence à parler de financements. Ce musée doit pourtant être une vitrine, on ne peut pas faire un truc rikiki! Je suis au Parlement seulement depuis 2009, mais j’ai remarqué que dès qu’on sort du travail législatif, on a du mal à obtenir du soutien, surtout sur des sujets immatériels comme la culture. Par contre on finance sans moufeter des projets comme [le réacteur nucléaire] ITER, parce qu’il y a l’industrie derrière… »

Le problème, ajoute-t-elle, c’est que ceux qui disent soutenir le projet ne le font pas ouvertement:

Et à force de ne pas en parler, le projet n’obtient pas le rayonnement qu’il mérite. Tout cela empêche une stratégie qui serait beaucoup plus porteuse: mettre les gens en appétit, montrer ce qui se fait déjà. Cela enclencherait un cercle vertueux de soutien ».

Est-il vraisemblable que le musée ouvre ses portes dans trois ans à peine? « Absolument pas », assure-t-elle. « A mon avis il sera terminé en 2018. D’ailleurs, le Parlamentarium aussi a été inauguré avec deux ans de retard ».

Il faudrait plus de transparence, donc. Sur les dates, et surtout sur les chiffres. Marta Andreasen n’a pas hésité à « animer » l’inauguration du Parlamentarium en rappelant qu’il a coûté plus que prévu. Il y aura toujours des gens – eurodéputés et citoyens – peu tendres à l’égard de l’Union européenne. Pourquoi prêter le flanc aux critiques?  »

fin de citation !

© délirurabin

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