


delirurbain doit des excuses à ses lecteurs: il y a bien eu un appel ( discret ?) à manifestation d’intérêt auquel 46 équipes ont répondu (l’écho du 08 janvier 2021) dont 5 ont été sélectionnées…
Une bonne nouvelle peut en cacher une autre, douloureuse : ces derniers jours plusieurs médias ont confirmé l’attribution d’un terrain et la construction d’un nouveau port d’attache pour le magasin4, qui plus est au sein de la zone portuaire bruxelloise ou de ce qu’il en reste…
https://www.lesoir.be/128961/article/2017-12-12/le-magasin-4-doit-fermer-lautomne-2018
Delirurbain se réjoui de cette nouvelle.
Magasin4 était un projet éminemment éphémère et marginal au départ. Sa disparition fut parfois imminente
Sa pérennité en tant que scène underground semble tout aussi constitutive du paysage culturel que le musée du chat si audacieusement arrimé au cœur du quartier des arts par différents pouvoirs publics du mille-feuille bruxellois.
Deux projets bien divergents, deux accouchement presque simultanés…
Un problème commun: l’architecture.
Le bureau d’architecture est choisi (CENTRAL* ) suite à un appel à « manifestation d’intérêt » sur le site web du BMA*. CENTRAL s’appuie aussi sur les compétences de quatre personnes ou sociétés autres: Elzo Durt (artiste visuel) Sandrine Tonnoir (architecte, coordinatrice du projet Zinneke, place Masui) Landzicht, Servais engineering architectural.
Des esquisses et même plus sont diffusés dans les organes de presse, élogieux sur tous les points…Le programme dépasserait même les attentes du Magasin4 …et anticiperait sa possible disparition.
Ce 25 mai, passé une première sidération à la découverte du projet dans les médias, delirurbain a cherché et lu l’historique du projet sur le site du BMA et dans la presse (liens ci-dessous) Au vu des cinq propositions initiales, le choix final semble un compromis et il serait intéressant que le BMA et les lauréat.e.s expliquent ce choix…
L’option finale semble surprenante aux yeux de delirurbain. Le musée du chat ou Magasin4, les deux projets semblent marqués au fer d’une certaine indigence architecturale.
« L’équipe de CENTRAL, indique que « Le Magasin 4 voit double. Salle mythique de la culture underground depuis plus de 25 ans, le Magasin 4 trouve enfin un lieu à sa mesure le long du canal de Bruxelles. Un nouveau temple, dédié à la fête et à la musique, est imaginé par le bureau CENTRAL. Véritable infrastructure culturelle et évolutive, le potentiel spatial du lieu est doublé, permettant d’augmenter les activités prévues et s’ouvrir à d’autres futurs possibles. Une architecture publique, célébrant les initiatives et l’énergie bruxelloises, adresse son altérité sur le quartier et la ville. “ op. cit.
https://www.lejournaldelarchitecte.be/actualite/projets/be/5196-sau-ville-et-region-choisissent-le-projet-de-central-pour-la-future-salle-de-concerts-du-magasin-4.html
et le texte promet l’incertitude: “et s’ouvrir à d’autres futurs possibles.“
Illusionniste, le PO promet déjà le changement!!!
Plutôt qu’un énième bâtiment sans personnalité, comme il sied à l’image bruxelloise, profiter du no man’s land du port pour imposer une présence un peu plus rugueuse en adéquation avec le projet de Magasin4 aurait été un véritable cadeau architectural… Las, un peu de rayure, une terrasse vitrée, un auvent de cinéma année 50…le quotidien déprimant de l’urbanisme bruxellois
La ville se stérilise et les derniers terrains de jeu underground prennent des airs grand bourgeois…
quelques liens….
APPEL À MANIFESTATION D’INTÉRÊT https://bma.brussels/appel-magasin-4/
Lauréats https://bma.brussels/app/uploads/2021/05/FACTSHEET-Magasin-4.pdf
CENTRAL OFFICE FOR ARCHITECTURE AND URBANISM (Central était aussi en charge du projet de transformation du bâtiment “IMAL“ Quai des Charbonnages)
“Le bien nommé TACT (Terrain adjacent au centre TIR) est propriété du Port de Bruxelles et situé entre le Centre TIR et la ZoneD de Tour & Taxis. Ce terrain de 2,5ha, inscrit au PRAS en ZATP, est divisé en concessions et accueillera bientôt des entreprises. Chaque concession, ou presque, fait l’objet d’un concours d’architecture. Les activités, principalement productives et commerciales, qui s’y implantent se développent habituellement selon des modèles périphériques, c’est-à-dire une boîte entourée d’un parking. D’ailleurs, la majorité des entreprises travaillent principalement avec des modèles génériques et duplicables. Ici, la volonté est de réinventer le modèle «Drogenbos», non pas en appliquant des panneaux décoratifs, mais plutôt en intégrant un vocabulaire urbain tel que la mitoyenneté, l’alignement des façades, l’intégration des parkings et des enseignes, mais aussi en organisant des concours avec les acteurs économiques. Il s’agit d’un zoning sur-mesure pour la ville.“
Géraldine Lacasse & Julie Colle – A+262 – En collaboration avec l’équipe du maître architecte de la Région Bruxelles Capitale
Entrée de ville – rue de la loi – 21 juin 2012
à gauche, ancienne bibliothèque du Parlement – ©delirurbain
Un mouvement d’humeur ne se substitue pas à la qualité de l’architecture
Ce blog n’est pas nostalgique, encore moins passéiste, mais il est difficile d’adhérer sans critique, à la ville que beaucoup nous proposent et, pour n’en citer que quelques uns, de nombreux projets remettent en question la ville et son/ses sens: ville pour habiter, ville business, ville musée, ville playstation. Bruxelles se veut sur les « starting block » Néo, Up-place, Godin, Rives, Atenor, Jaspers, Christophe Lambert, Orpea oscillent (? si peu) entre plaisir de vivre et fond de commerce. Le Soir de ce mercredi est très instructif et bien peu critique: Charles Picqué fixe « enfin » les règles au Midi (p 20): exit le projet pharaonique de Jean Nouvel? « Il faudra faire des arbitrages, certains projets devront être revus ou abandonnés » dixit le ministre président Charles Picqué. – Le Soir – 20 juin 2012.
Enfin, pourrait-t-on dire.
Dans la même parution, nous apprenons que l’autorisation a été délivrée pour transformer le bâtiment dit « clinique dentaire Georges Estman » en une somptueuse « Maison de l’histoire euopéenne » moyennant trois étages supplémentaires au sein d’un parc prometteur:
Institut dentaire Georges Eastman – simulation grossière du gabarit – ©delirurbain
Samyn, Lhoas, Nouvel, Blondel…quel sera l’heureux élu pour cette délicate intervention?
lycée Jacqmotte, bibliothèque Solvay, musée des sciences naturelles, toutes cibles potentielles d’améliorations. Densifier est le leitmotif justifié par le fort taux de reproductibilité des architectes.
Je ne résiste pas à citer cette dernière information, qui une fois encore, semble n’être documentée que par le principal acteur, les « Marian » propriétaires de la chaîne de maisons de repos « Orpéa »
op cit Wikipédia : « M. Marian est son président et possède 32 % de l’entité soit une fortune dépassant les 400 millions d’euros et fait partie des meilleurs progressions de fortunes du magazine « Challenges » chaque année. Orpea profite pleinement des subsides alloués en Belgique aux maisonx de repos et de soins .Ainsi Orpea peut maximiser ses profits. »
Titre glorieux: une nouvelle entrée de ville!
L’article ne parle pas d’architecture.
Le visuel du journal est partisan, cadré de façon à faire oublier la symétrie actuelle, même si les aménagements successifs ont partiellement altéré les qualités originelles.
Philippe Verdussen , architecte prometteur (derrière lui, il compte déjà une production de plus de 500 000 m² neufs ou rénovés, seul ou en association : l’Ambassade des Etats-Unis, le Lex 65, les sièges de Rossel et de RTL, le complexe du Casino, le Forum, le Platinum, le site de Tour & Taxis…cfr La Libre 15 05 2010) explique: le bâtiment date de 1843, il a été modifié à plusieurs reprises de manière maladroite, nous allons le détruire et le reconstruire de facture assez classique pour accentuer la symétrie avec l’immeuble voisin !!! » Requiem in pace.
Vive l’audace, le pastiche a encore de beaux jours devant lui, chacun s’appuyant sur la copie de l’autre pour s’intégrer dans l’imaginaire de l’architecte
Porte de la Loi, ou l’impossible maison de repos d’Orpéa
une vision prophétique de l’architecture à Bruxelles ©delirurbain
Une fois de plus, il n’est nullement question de pleurer le passé. Par contre cette façon de pratiquer l’urbanisme, on ne peut parler ici, d’architecture, semble d’une pauvreté intellectuelle sidérante proche de celle qui a prévalu dans les années cinquante, qui a permis aussi de démolir sans état d’âme la tour Rogier, la maison du peuple, les halles centrales: pour proposer de nouveaux chefs d’œuvres? Doux rêveurs, Godron Bunschaft n’aurait plus sa place ( cit.: Le Baron Lambert déclara lors d’une interview au Times Magazine : «J’aime à penser, que si Laurent de Medici pouvait être présent et voyait le bâtiment il pourrait dire ceci : ‘C’est la manière dont je l’aurais conçu actuellement’».. )
Leurr’op in Brussels
le renouveau de l’architecture, sera-t-il dû à Europe, l’architecte prometteur s’appellera-t-il Rhadamante ou Minos?
A Bruxelles, l’énigme reste entière.
Je vous livre quelques réflexions “brut de décoffrage“ aurait pu dire ce maçon maffieux de notre connaissance,
Nos architectes régionaux peinent à la tâche, Samyns par total complaisance, Jaspers par krediet banking courroucé, Arno Quinze d’Espagne casse la croûte place du Congrès alors que nos industrieux constructeurs s’éclatent en Azerbaïdjan, Abu Dhabi ou Dubaï, pays de la main d’œuvre reine et de la libre expression.
Arne Quinze Jaspers-Eyers et Archi 2000 – projet appelé à prendre place/place du Congrès sur l’ancienne cité administrative ©DR
Pol Pot Zamparc prend la main et son pied dans le tapis rouge de rue de la loi.
La rédemption viendra peut-être d’audacieux visionnaires. Au dix-neuvième siècle, déjà les promoteurs ont dessiné Bruxelles mais sous la houlette de LÉOPOLD II, JULES Besme et autres. Les promoteurs sont toujours là, mais qui aujourd’hui met les jalons? Evelyne, Charles, Philippe, Christian, Emir, quelle est la vision défendue?
ATLAS, terrassé par Christophe Lambert, en terrasses de luxe ( à l’arrière)
à l’avant, projet tout aussi exclusif quai Demets
Dans Archi Urbain du 27 mais 2012, Philippe de Bloos et Christophe Lambert (L’acteur Christophe Lambert habitera-t-il bientôt un loft sur les bords du canal à Anderlecht ? En tout cas, il est associé à un projet immobilier qui devrait bientôt voir le jour. Il s’agit de reconvertir le site de l’ancienne brasserie ATLAS. Ce projet fait partie d’un ensemble beaucoup plus ambitieux – RTBF.be info – 7 mai 2012) .nous présentent leur ambitieuse vision de la rénovation des quartiers “populaires“ partis à vau l’eau faute d’entreprises : virer le peuple déjà bien absent pour repeupler le monde correctement. L’eau à tout va, mais pas à n’importe quel prix.
« Le concept que nous souhaitons développer, c’est profiter de la présence du canal, juste là, de faire une brèche dans le mur du canal et de faire ici un vrai b[r]assin à l’image d’autres opérations architecturalement réussies à Londres ou ailleurs… ça permettrait d’avoir une activité…un charme intéressant » et même “une intéraction générationnelle telle une maison de repos » ( et pourquoi pas un crématorium pour fournir l’énergie renouvelable au quartier)
L’ambition de ces projets est stupéfiante: Atenor au Nord, je cite: “ATENOR GROUP est une société de promotion immobilière cotée sur NYSE Euronext Brussels.Sa mission vise à apporter, par son approche urbanistique et architecturale, des réponses adéquates aux nouvelles exigences qu’impose l’évolution de la vie urbaine et professionnelle : mobilité, respect de l’environnement, densification urbaine, insécurité…Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, ATENOR GROUP poursuit une politique de dialogue constructif avec les autorités et les administrations locales. Dans cet esprit, ATENOR GROUP investit dans des projets immobiliers d’envergure répondant à des critères très stricts en terme de localisation, de mixité, de diversification, de qualité technique, d’efficience économique et de développement durable“ et l’on pourrait ajouter de repli sur soi-même tant il est proposé de pratiquer l’autarcie sociale.
Pas un mot sur le tissus social existant ou non, pas un mot sur la qualité architecturale de leurs projets: usurper le territoire , usurper la voie d’eau au profit des seuls nantis, seuls capables d’acquérir ces biens dont les marinas seront probablement financées par l’argent public en tant qu’aide à la « revalorisation des anciennes friches industrielles »
notes:
voir page wikipédia: Christophe Lambert est cofondateur du site Internet d’échange et de dons en ligne surlecoup (objets, services, rencontres -nde: pas les organes).
Christophe Lambert est également un acteur enragé pour la protection de la nature et des animaux. Il est un ami fidèle du Dr Jane Goodall et membre de son Institut.
Premières nouvelles de l’année
©delirurbain
Un Musée d’art moderne en berne
L’exposition prévue et “prestigieuse“ : Dali, Magritte, Miro – Le surréalisme à Paris n’a pas lieu d’être à Bruxelles
Et cependant contre toute logique , par cette exposition, Michel Draguet se promettait de réhabiliter le défunt musée d’art moderne.
Le “Bastin“ jugé indigne de continuer d’héberger la section dite “moderne“ du musée des Beaux-arts allait accueillir une prestigieuse exposition d’œuvres “modernes“!!!
Les surréalistes, dont Magritte, délogés à grand frais de cette infrastructure poussiéreuse et inappropiée…revenaient, invités par le maître de ces lieux courageusement désaffectés.
Mais peut-être les prêteurs échaudés par la polémique sur l’existence même de ce Musée catalogué “d’inadapté à sa fonction première“ par son propre directeur n’ont-ils pas voulu se prêter à cette dérisoire farce !
Beau retour de bâton.
Pour un autre cinéma, la saga
Autre nouvelle, le Pathé palace, acheté en fanfare en 2001 par la Communauté française (FWB actuellement) sous l’impulsion de Hervé Hasquin est toujours à l’an zéro de sa reconversion avec un budget total prévu (achat compris?) de 9 millions d’euro !!! (autre parallèle avec un futur nouveau musée d’art moderne et contemporain !!!!)
Hors hier un éminent membre de l’Académie belge de langue française me confiait que celui-ci (HH) n’avait pas son pareil pour mobiliser les sponsors !
Il devait visiblement être en hibernation ces dernières années (raccourci injuste cela va de soi )
A mettre aussi en parallèle avec la fermeture de l’Arenberg
Changement d’affectation, nouvel(les) aires
Poursuivant nos recherches sur les grandes nouvelles et futures gares belges, nous nous sommes aperçu qu’il était impossible de trouver les chiffres précis et récents de leur fréquentation sur les sites de la SNCB Holding
Top secret
Il y a quelques années, il était strictement interdit de les photographier car elles étaient encore considérées comme structures stratégiques suite à la guerre de 1940, puis dans les « eigthies“ objectifs centraux pour des attentats, maintenant il apparaît qu’elles ont glissé dans le registre stratégique de l’immobilier.
Ce ne sont plus simplement des gares mais bien des centres commerciaux et il n’est plus question de dévoiler des chiffres qui sont devenus base de calcul pour des emplacements tels sandwicheries, chapelles diverses, restaurants.
L’année 2012 s’annonce intéressante, riche en débats d’idée avec des acteurs ouverts au dialogue
http://www.lalibre.be/actu/bruxelles/article/705699/un-nouveau-pole-culturel-a-saint-gilles.html
Au détour des pages régionales de nos journaux, cette information discrète.
Projet immobilier conséquent: tout un bloc et intérieur d’îlot sont concernés.
SMartBe est une fondation (28/09/2007 – 9/06/2008) issue de SMart asbl, c ‘est aussi une collection d’art en expansion , un projet d’espace permanent d’exposition
Sommes-nous devant une initiative privée ou publique ? Débat confidentiel ou public?
Projet à première vue séduisant mais aussi périlleux, à suivre attentivement…
Au cours de son interview dans « Question à la une » de ce 2 novembre 2011, M. Michel Draguet, parmi d’autres vérités, nous explique comment fermer le Musée d’Art moderne lui permet de créer de l’emploi…non qualifié …
Parle-il de gardiens, de peintres en bâtiment, de conservateurs, de guides, de caissiers, d’architectes ou de manutentionnaires : l’affirmation est surprenante et peu argumentée !!!
Le prix payé en est peut-être surfait: broutille, le projet seul compte. La réflexion muséale? le mélange des genres? balayés d’un revers
Nul ne lui pose la question. Une fois de plus, se dévoile la véritable option de ce directeur « in progress »: la réussite touristique et économique:
Et pour rappel, ce tombeau, cette péninsule, ce pic nuisible à l’art moderne, s’avère prestigieux pour les supposés trésors 1900
revoir l’extrait de la séquence de
Questions à la Une du 2 11 2011 – RTBF
et ce rappel aride: la vénérable entrée du Musée d’Art Moderne construit par Roger Bastin
chaque année voit son lot de commémorations. Solennelles ou alambiquées, justifiées ou usurpées, la gloire éphémère retrouve un peu de lustre sous le regard humide d’émotion
Je voulais partager ce moment furtif avec vous, lecteurs, et pour ce, faire une brève évocation de la naissance à l’agonie de notre musée d’art moderne, en évitant toute vaine polémique.
1984 – inauguration du Musée d’Art Moderne
en quelques chiffres (brochure ministère des travaux publics – 9/1984)
surface exposition (collections permanentes) 12.000m2 (phase I)
longueur de cimaise: 1.500m courant
surface expositions temporaires: 1.320m2. (phase II)
2003 – phase III – réception 2003 – (cfr brochures travaux publics 3/2003 et 12/2003)
espace supplémentaire rue Royale: 6600m2
dont 2600m2 ouvert au public
The Museum café – rez et 1er étage hôtel Gresham
Escalier Royal
création du Patio, rez et 1er étage
The museum shop
Nouvelle grande salle d’exposition au 2ème étage (30x10m)
extensions bureaux et salles de réunion au 7/9 rue du Musée
et 1800m2 réservés au services des œuvres (restauration, photographie, réserves et archives)
phase IV – travaux projetés dès 2003 ( cfr brochure Régie des bâtiments 3/2003)
(bien avant l’entrée en course de Mr M. DRAGUET)
hall d’entrée Balat
restaurant avec terrasse (150 places)
deux salles d’exposition temporaire
auditorium
ateliers créatifs
2005 – phase IVa – juin 2005 /août 2006 (cfr brochure Régie des bâtiments 9/2006)
concrétisation terrasse, restaurant, cafétaria,
…et nomination le 1er mai 2005 du nouveau directeur!!!
…. mars 2007 – fermeture pour désamiantage de différentes salles dont celles des XV et XVI siècles toujours fermées à ce jour !!!
28 mai 2008 – début des travaux du futur “musée Magritte“
2 juin 2009 – ouverture du “musée Magritte“
voici pour la période faste !
1 février 2011 – fermeture définitive du musée d’art moderne de Bruxelles
pour illustrer la suite et vous laisser seuls juges voici les trois plans du visiteur remis lors d’une visite
en 1996
en 2009
en 2011
bonne promenade, j’essaierai d’obtenir les surfaces chiffrées correspondantes dans les prochains jours…
1996
2009
bien que déjà ancienne, je ne pouvais passer sous silence la renaissance de ce petit « joyau » dont le baptême s’est fait en si noble compagnie
Un musée non enterré cela se célèbre, petit ou grand, le gotha des conservateurs s’émeut, se fend d’un compliment, la Belgique s’enrichit
N’est pas trou qui veut
place nette, sera peut-être le nouveau slogan des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique.
Un visiteur averti, nous a communiqué ces quelques photos de la rue du Musée en grand chambardement… et le résultat de ces travaux: une borne rétractable, un boîtier électronique de commande, lecture de carte, code d’accès, sonnette, etc…tout cela ressemble à une borne d’accès d’un parking privé.
Les rue et place du Musée auraient-ils été privatisés? ou, nous pouvons rêver, cet espace serait-il réellement devenu piétonnier?
Mais le pire est souvent à craindre, une forte propension actuelle étant de privatiser l’espace public, insidieusement bien sûr, comme ces travaux interminables qui ont obstrué l’accès piéton rue Montagne du Parc, entre la rue de la Chancellerie et la rue Royale au profit de la seule enseigne bancaire de la place, mais je crains que d’autres rues, places, impasses aient disparus, appel aux curieux
27 juin 2011
les vacances sont un instant propice aux travaux discrets
et le 2 juillet…
la réponse est évidente, l’adresse: 9 rue du Musée, reprise sur cette borne est bien celle du siège de la direction du Musée des Beaux Arts, représentée par Mr Michel Draguet.
La place est bel et bien privatisée. Nous ne sommes pas loin de l’élysée et de ses attributs
et pour clore ce chapitre, quelques photos en date du 2 novembre 2011,
Il ne faut pas y voir l’avantage du Prince, ni ceux de la fonction, il suffit de se replonger dans les prédictions de Jacques Charlier, qui voyait dans ce nouveau musée d’art moderne enterré par l’ARAU en 1984 un superbe futur parking, mais il faut le croire déjà trop petit au point de déborder en surface
par archiconnu
autoworld
Trois lieux sont en piste : un projet architectural neuf, par un grand architecte, sur la trémie (autoroute urbaine) du parc du Cinquantenaire –
de loin le projet le plus audacieux et séduisant
musée vespasienne, l’art moderne dans le collimateur de l’AXE
simplification excessive pour simplicisme populiste récidiviste
Après le Heysel centenaire, régression vers le cinquantenaire et sa symbolique colonialiste.
Ainsi certains, tel Sven Augustijnen dans Spectres. font un travail de mémoire interpellant et original, que nul historien belge n’avait accompli publiquement, à ma connaissance, et d’autres, qui se revendiquent d’un travail sur la mémoire, implantent un bâtiment somptueux, en cela, s’inscrivant dans la droite ligne de ce qu’ils critiquent dans leur propre travail.
Pourquoi Alain Courtois, cet amateur éclairé, ne propose-t-il pas un stade, Marathon ou Décathlon en ce lieu mythique: manque d’audace ou de sponsor?
Mais il est vrai qu’il hésite entre le foot, le food, le fast food . A chacun ses dilemmes.
Michel Draguet apprécie aussi la restauration rapide « FOOD MUSEUM » ou FAST FOOD MUSEUM***, en redressement judiciaire, éclipse somptueusement la place Royale.
Place aux péquenots. D’Avignon, le pont aux ânes, Du Jardin, Pôle de la rue Isabelle, campagne d’Orange, d’Horta, un souvenir carte postale. Bruxelles Central subira sa révolution