Archives de Tag: architecte

architecte, toujours le mot pour rire

sous un ciel gris, une autre réalité s’affirme, plus massive et inexpressive ©delirurbain 2020

 

Alors que rue Lebeau des habitants doivent encore se mobiliser contre l’érection d’un nouveau projet/chancre immobilier, le chantier du nouveau siège de Paribas-Fortis rue Ravenstein touche à sa fin et l’on découvre le visage final de ce nouveau tropisme urbain typiquement bruxellois. Pour mieux apprécier la subtilité du jeu, vous trouverez ci-dessous les éléments de langage indispensables à une bonne compréhension du projet…

rue Ravenstein – BNP Fortis Paribas et BOZAR ©delirurbain 10/2019

 

« Ce n’est pas une rupture avec le passé », a assuré Max Jadot, le patron de BNP Paribas Fortis, à l’occasion de la présentation du projet. « On a opté pour la continuité. On se situe ici sur le site historique de la Générale de Banque. Mais en même temps, notre nouveau siège reflétera la banque du futur. Nous voulons que nos équipes s’y sentent bien tout en apportant une plus-value à la communauté », a-t-il ajouté.

rue Ravenstein – BNP Fortis Paribas et BOZAR ©delirurbain 10/2019

“Le nouveau bâtiment, développé par le bureau autrichien Baumschlager Eberle, s’intégrera mieux dans le paysage, ne dépassant pas les bâtiments voisins.
Les lignes verticales seront également privilégiées afin de correspondre à l’architecture du quartier tandis qu’une galerie avec des espaces ouverts donnera sur la rue Ravenstein.“

extrait de l’article de l’Echo du 23 janvier 2014 – source Belga

siège BNP Fortis Paribas Bruxelles – esquisse – capture d’écran 2014

Il est bien entendu que la toiture est verdurisée et que trois cours intérieures permettent au soleil de pénétrer le bâtiment dont l’audace éblouit le spectateur naïf. Nos photos sont loin de rendre l’extraordinaire finesse de la subtile transcription de l’architecte. Les reflets verdoyants sur la façade évoquent avec bonheur la végétation lointaine du square de la rue des 12 apôtres…L’espace public est-il malmené? Ce bâtiment sera-t’il un jour inscrit au patrimoine en péril? Ou rejoindra-t’il le lot inépuisable d’occasions ratées si chères à Bruxelles.

siège BNP Fortis Paribas Bruxelles – simulation – capture d’écran 2014

https://delirurbain.org/2014/09/14/bouwmeester-la-question/

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Classé dans Humeur, Mirages, Urbanisme

2019

Place des Palais – bâtiment 1930  © delirurbain 2/01/2019

 

delirurbain vous présente ses meilleurs vœux !

et particulièrement ceux  pour une architecture contemporaine et audacieuse qui s’insèrerait dans les dents creuses de la ville s’il en est encore temps !

Entre pastiche et recyclage, Bruxelles évolue péniblement. Le piétonnier chemine et sera bientôt livré/confronté à ses utilisateurs, piétons, cyclistes, livreurs, chalands, skateurs et autres …

Plusieurs chantiers emblématiques d’un renouveau possible mais bien timide sont en phase de concrétisation: l’ancien siège de la Société Générale (rue Ravenstein), le nouvel hôtel de police (rue Montagne de l’oratoire) le centre administratif de la ville ( rue des Halles ) : trois projets conséquents mais aux ambitions peu convaincantes.

Approche également le premier coup de pioche de ce qui ressemble à une pitrerie: le Musée/Palais du Chat, place des Palais, cela va de soi . Comme dit précédemment l’auteur en est le prestigieux Pierre Hebbelinck et son bureau. Là n’est d’ailleurs pas l’interrogation, ne remettant en cause aucune de ses qualités.
Le sujet reste l’opportunisme d’un projet “privé“ en ce site classé et ce, quel qu’en soit l’auteur ou le sujet. La réflexion est aussi politique qu’urbanistique.Le bâtiment actuel, sobre tout en affirmant son époque, respecte les contraintes urbanistiques du site. Le musée du chat est tout son contraire.

On pourrait y voir un écho aux verrières dessinées par Victor Horta pour le Palais des Beaux-Arts, si ce n’était qu’il a dû les dissimuler derrière une balustrade néoclassique pour respecter les contraintes urbanistiques. Autres temps, autre réflexion, peut-être faut-il redéfinir ces limites. Là et ailleurs dans la ville, certaines de ces contraintes ont donné lieu à nombre de constructions bâtardes.

De la timidité de l’intervention  des années trente, l’on passe à l’affirmation d’un diamant à taille brute, qui devient point de mire: du haut de la place, reflétant le ciel et éclats lumineux, le soir se parant de mille feux intérieurs. Le site classé devient l’écrin de cette verroterie chatoyante.

Je vous livre donc  les quelques photos réalisées ce 2 janvier 2019 et les  perspectives y correspondant, dues à l’atelier Hebbelinck 

Musée du chat – vue de la place des Palais – Pierre Hebbelinck – 2/2/2019 capture d’écran

MdC 01

place des Palais – état actuel du bâtiment 1930 © delirurbain 2/2/2019

 

 

 

 

 

 

Survol rapide d’un projet surprenant de par son irruption dans un site classé dont les contraintes paraissaient intangibles et par la prétention de son sujet, un chat qui, à n’en pas douter, ronronne déjà . Le débat peut-il encore avoir lieu?

simulation à partir des éléments publiés - ©delirurbain

Place des Palais – Musée du chat – simulation de vue nocturne à partir des éléments disponibles © delirurbain 2/01/2019

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Classé dans Musées, Urbanisme

Schuman, carrefour honteux de l’Europe?

Le RER voit son coût  doubler ou presque, sa mise en service demeure aléatoire.

Le viaduc Reyers sera probablement abattu, une bonne nouvelle.

Un point noir le restera: le rond-point Schuman n’est plus promis à la gloire.

Manque d’ambition Régionale ou Européenne?

Triste gestion à la petite semaine…?

Xavier de Geiter évacué….

un remplaçant inopiné monte au créneau…

l’espace en question restera-t’il dédié au vide?

Les enjeux urbanistiques en cette rentrée sont multiples et bien maltraités.

Le service est minimum

le cœur du rond point Schuman ©delirurbain

le cœur du rond point Schuman ©delirurbain 2009

pour plus de précisions ?

lire l’article du Soir

lire l’article de la Libre

consulter le site de l’auteur de projet:

XDG projet place Schuman

consulter le site du probable nouveau lauréat, ARCADIS, bureau d’architecte et amateur d’art….

ARCADIS capture d'écran

capture écran du site Arcadis – 11 09 2014

delirurbain 11/12 09 2014

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musée n’innover[a], de porte à porte…

L’année du bal des musées ne fait que débuter, la partition fera date, telle la parabole de la pêche miraculeuse…Les musées s’éclatent.

Soyons sérieux, revenons à l’actualité. XDGA,*  à l’initiative de la SLRB**  (suite à un concours? ) esquisse, porte de Ninove, dans un schéma d’ensemble plus vaste, un nouveau musée souterrain (d’art moderne et/ou contemporain?) avec vue sur le canal (voir les nombreux échos dans la presse, l’étude de l’ARAU***, etc…)

Je ne veux pas aborder ici le bien fondé de cette implantation, la question du contenu, du pouvoir de tutelle, du financement, du financement ultérieur du fonctionnement, du statut du personnel ou de toute autre question plus ésotérique, je veux signaler trois points qui sous certains angles me semblent particulièrement intéressants:

première surprise:  à Bruxelles, les Musées d’art moderne sont et restent underground: ce nouveau musée serait en grande partie souterrain,

deuxième point surprenant: la superficie

La superficie annoncée de ce nouveau musée serait de 5.000 m2: la surface d’exposition? avec ou sans les réserves? les services techniques? (op. cit.:  Le musée d’art moderne imaginé à la porte de Ninove – Vanessa Lhuillier – p 28 – Le Soir- 3 janvier 2014)

Ces 5.000 m2 sont à comparer avec la superficie du défunt musée d’art moderne de la place du Musée .

Celui-ci développait une superficie totale de 15.000m2 (réserves et locaux techniques compris) dont  approximativement 12.000m2 de surfaces d’exposition, sans compter les 2400 m2 de l’hôtel Altenloh dont 1320m2 dédiés aux seules expositions temporaires
(cf. brochure / p 54 :  » musée royaux des Beaux-Arts de Belgique –  Travaux d’aménagement et de construction: 1977-1984 – Éditeur : Ministère des Travaux Publics – régie des bâtiments – 9/1984 )

troisième point: ironie du sort, plaisanterie au goût douteux ou provocation inconsciente, ce nouveau musée jouxtant le canal, en sous sol, est aussi très proche de la dérivation de la Senne qui se déverse dans ce même canal, en cas de crue excessive. Le canal fait alors fonction de bassin d’orage (voir carte: op. cit. Le journal de la Senne – 4 mai 2004)

déversoir

porte de Ninove, le déversoir de crue de la Senne dans le canal

Le manque de  visibilité de l’eau à Bruxelles, est vécue comme un traumatisme par certains urbanistes. Il ne sera peut-être pas besoin de baguette magique pour la faire entrer au Musée. L’eau est décidément une amie de nos musées, plus assidue que la Régie des bâtiments.

Je ne peux que déplorer le détournement du bâtiment de Roger Bastin dont les qualités intrinsèques sont obstinément dénigrées par son directeur qui choisit de les occulter plutôt que de les mettre en exergue,  aux fins d’y installer un spécieux musée fin de siècle.

Comme pour la célèbre « bâche » de Michel Draguet, qui ne relève pas de l’urbanisme ou de l’architecture, le détournement de lieu ne tient pas du surréalisme mais de la pratique obsessionnelle.

La culture quelle qu’elle soit, mérite d’autres débats, les musées Royaux de Bruxelles en particulier.

*XDGA – architecte, Bruxelles – a  participé  à de nombreux concours dont celui de l’aménagement de la rue de la Loi/quartier européen
**SLRB – Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale
***ARAU – Atelier de Recherche et d’Action Urbaine

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canal 007 et autres faits d’architecture

Orpéa

Entrée de ville – rue de la loi – 21 juin 2012
à gauche, ancienne bibliothèque du Parlement – ©delirurbain

Un mouvement d’humeur ne se substitue pas à la qualité de l’architecture
Ce blog n’est pas nostalgique, encore moins passéiste, mais il est difficile d’adhérer sans critique, à la ville que beaucoup nous proposent et, pour n’en citer que quelques uns, de nombreux projets remettent en question la ville et son/ses sens: ville pour habiter, ville business, ville musée, ville playstation. Bruxelles se veut sur les « starting block » Néo, Up-place, Godin, Rives, Atenor, Jaspers, Christophe Lambert, Orpea oscillent (? si peu) entre plaisir de vivre et fond de commerce. Le Soir de ce mercredi est très instructif et bien peu critique: Charles Picqué fixe « enfin » les règles au Midi (p 20): exit le projet pharaonique de Jean Nouvel?  « Il faudra faire des arbitrages, certains projets devront être revus ou abandonnés » dixit le ministre président Charles Picqué. – Le Soir – 20 juin 2012.
Enfin, pourrait-t-on dire.

Institut dentaire Georges Eastman 21 juin 2012 – © delirurbain

Dans la même parution, nous apprenons que l’autorisation a été délivrée pour transformer le bâtiment dit « clinique dentaire Georges Estman » en une somptueuse « Maison de l’histoire euopéenne » moyennant trois étages supplémentaires au sein d’un parc prometteur:

Institut dentaire Georges Eastman  – simulation grossière du gabarit – ©delirurbain
Samyn, Lhoas, Nouvel, Blondel…quel sera l’heureux élu pour cette délicate intervention?

lycée Jacqmotte, bibliothèque Solvay, musée des sciences naturelles, toutes cibles potentielles d’améliorations. Densifier est le leitmotif justifié par le fort taux de reproductibilité des architectes.

de la désinformation comme objectivité – extrait du journal LE SOIR du 20 juin 2012

Je ne résiste pas à citer cette dernière information, qui une fois encore, semble n’être documentée que par le principal acteur, les « Marian » propriétaires de la chaîne de maisons de repos « Orpéa »
op cit Wikipédia : « M. Marian est son président et possède 32 % de l’entité soit une fortune dépassant les 400 millions d’euros et fait partie des meilleurs progressions de fortunes du magazine « Challenges » chaque année. Orpea profite pleinement des subsides alloués en Belgique aux maisonx de repos et de soins .Ainsi Orpea peut maximiser ses profits. »
Titre glorieux: une nouvelle entrée de ville!
L’article ne parle pas d’architecture.
Le visuel du journal est partisan, cadré de façon à faire oublier la symétrie actuelle, même si les aménagements successifs ont partiellement altéré les qualités originelles.
Philippe Verdussen , architecte prometteur (derrière lui, il compte déjà une production de plus de 500 000 m² neufs ou rénovés, seul ou en association : l’Ambassade des Etats-Unis, le Lex 65, les sièges de Rossel et de RTL, le complexe du Casino, le Forum, le Platinum, le site de Tour & Taxis…cfr La Libre 15 05 2010) explique: le bâtiment date de 1843, il a été modifié à plusieurs reprises de manière maladroite, nous allons le détruire et le reconstruire de facture assez classique pour accentuer la symétrie avec l’immeuble voisin !!! »  Requiem in pace.

Vive l’audace, le pastiche a encore de beaux jours devant lui, chacun s’appuyant sur la copie de l’autre pour s’intégrer dans l’imaginaire de l’architecte

Porte de la Loi, ou l’impossible maison de repos d’Orpéa
une vision prophétique de l’architecture à Bruxelles ©delirurbain

Une fois de plus, il n’est nullement question de pleurer le passé. Par contre cette façon de pratiquer l’urbanisme, on ne peut  parler ici, d’architecture, semble d’une pauvreté intellectuelle sidérante proche de celle qui a prévalu dans les années cinquante, qui a permis aussi de démolir sans état d’âme la tour Rogier, la maison du peuple, les halles centrales: pour proposer  de nouveaux chefs d’œuvres? Doux rêveurs, Godron Bunschaft n’aurait plus sa place ( cit.: Le Baron Lambert déclara lors d’une interview au Times Magazine : «J’aime à penser, que si Laurent de Medici pouvait être présent et voyait le bâtiment il pourrait dire ceci : ‘C’est la manière dont je l’aurais conçu actuellement’».. )

Canal de Charleroi – Anderlecht – © delirurbain 2010
dans l’axe, le site du projet « Rives »

Leurr’op in Brussels

le renouveau de l’architecture, sera-t-il dû à Europe, l’architecte prometteur s’appellera-t-il Rhadamante ou Minos?
A Bruxelles, l’énigme reste entière.

Je vous livre quelques réflexions “brut de décoffrage“ aurait pu dire ce maçon maffieux de notre connaissance,
Nos architectes régionaux peinent à la tâche, Samyns par total complaisance, Jaspers par krediet banking courroucé, Arno Quinze d’Espagne casse la croûte place du Congrès alors que nos industrieux constructeurs s’éclatent en Azerbaïdjan, Abu Dhabi ou Dubaï, pays de la main d’œuvre reine et de la libre expression.

Arne Quinze Jaspers-Eyers et Archi 2000 – projet appelé à prendre place/place du Congrès sur l’ancienne cité administrative ©DR

Pol Pot Zamparc prend la main et son pied dans le tapis rouge de rue de la loi.
La rédemption viendra peut-être d’audacieux visionnaires. Au dix-neuvième siècle, déjà les promoteurs ont dessiné Bruxelles mais sous la houlette de LÉOPOLD II, JULES Besme et autres. Les promoteurs sont toujours là, mais qui aujourd’hui met les jalons? Evelyne, Charles, Philippe, Christian, Emir, quelle est la vision défendue?

ATLAS, terrassé par Christophe Lambert, en terrasses de luxe ( à l’arrière)
à l’avant, projet tout aussi exclusif quai Demets

Dans Archi Urbain du 27 mais 2012, Philippe de Bloos et Christophe Lambert (L’acteur Christophe Lambert habitera-t-il bientôt un loft sur les bords du canal à Anderlecht ? En tout cas, il est associé à un projet immobilier qui devrait bientôt voir le jour. Il s’agit de reconvertir le site de l’ancienne brasserie ATLAS. Ce projet fait partie d’un ensemble beaucoup plus ambitieux – RTBF.be info – 7 mai 2012) .nous présentent leur ambitieuse vision de la rénovation des quartiers “populaires“ partis à vau l’eau faute d’entreprises : virer le peuple déjà bien absent pour repeupler le monde correctement. L’eau à tout va, mais pas à n’importe quel prix.
« Le concept que nous souhaitons développer, c’est profiter de la présence du canal, juste là, de faire une brèche dans le mur du canal et de faire ici un vrai b[r]assin à l’image d’autres opérations architecturalement réussies à Londres ou ailleurs… ça permettrait d’avoir une activité…un charme intéressant » et même “une intéraction générationnelle telle une maison de repos » ( et pourquoi pas un crématorium pour fournir l’énergie renouvelable au quartier)
L’ambition de ces projets est stupéfiante: Atenor au Nord, je cite: “ATENOR GROUP est une société de promotion immobilière cotée sur NYSE Euronext Brussels.Sa mission vise à apporter, par son approche urbanistique et architecturale, des réponses adéquates aux nouvelles exigences qu’impose l’évolution de la vie urbaine et professionnelle : mobilité, respect de l’environnement, densification urbaine, insécurité…Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, ATENOR GROUP poursuit une politique de dialogue constructif avec les autorités et les administrations locales. Dans cet esprit, ATENOR GROUP investit dans des projets immobiliers d’envergure répondant à des critères très stricts en terme de localisation, de mixité, de diversification, de qualité technique, d’efficience économique et de développement durableet l’on pourrait ajouter de repli sur soi-même tant il est proposé de pratiquer l’autarcie sociale.

Pas un mot sur le tissus social existant ou non, pas un mot sur la qualité architecturale de leurs projets: usurper le territoire , usurper la voie d’eau au profit des seuls nantis, seuls capables d’acquérir ces biens dont les marinas seront probablement financées par l’argent public en tant qu’aide à la « revalorisation des anciennes friches industrielles »

notes:
voir page wikipédia: Christophe Lambert est cofondateur du site Internet d’échange et de dons en ligne surlecoup (objets, services, rencontres -nde: pas les organes).
Christophe Lambert est également un acteur enragé pour la protection de la nature et des animaux. Il est un ami fidèle du Dr Jane Goodall et membre de son Institut.

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