Le chat (Musée du) frémit, bien résolu à s’insinuer dans le tissus urbain très fermé et prisé de la place Royale. Le projet est entre les mains de Pierre Hebbelinck, architecte liégeois bien connu des amateurs d’arts pour être déjà l’auteur du Mac’s au Grand Hornu, et de bien d’autres projets.
Doit-on se réjouir de la nouvelle densification muséale du quartier, qui avait vu se fermer le musée “moderniste“ d’art moderne de Roger Bastin au profit d’un muséefin-de-sièclemuseum controversé ?
Le sujet ici n’est pas l’opportunité de consacrer un Musée à un auteur vivant (Antoine Wiertz n’avait-il pas obtenu de l’Etat la même faveur, contrairement à Camille Lemonnier ou Constantin Meunier, dont le bien fut transformé en musée à la mort) mais la façon d’esquiver toute réflexion publique sur les qualités ou non d’un immeuble 1930, plus encore d’un site, inscrit dans le paysage classé de la place des Palais, pour le remplacer par un nouvel objet, certes de verre vêtu, mais avide de visibilité… Bâtiment 1930 dont personne ne cite le nom de l’architecte témoignant par là du refus de lui attribuer, même un instant, de possibles qualités.
Quelques liens qui permettent de mieux appréhender le passé et le projet qui semble unanimement attendu par les responsables bruxellois du tourisme et de la culture.
Bonne lecture
PS: dégustée par hasard ce dimanche 25 novembre, la cerise sur le gâteau…
et comme Jean-Luc Mélenchon, un moment unique d’ubiquité
https://arau.org/au/05-12-21.pdf
https://arau.org/au/06-10-30.pdf
http://www.pierrehebbelinck.net/fr/projets/386
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