Charles Picqué, comme Charles Bulls en son temps, est un féroce défenseur du patrimoine architectural Bruxellois.
Nous lui devons quelques belles réalisations contemporaines à Saint-Gilles, inspirées probablement par les anciennes fortifications, tours carrées, cours intérieures inaccessibles, écuries contemporaines et palefreniers sécurisés..
Patrimoine vaincu, triompher d’un homme par terre, n’est pas glorieux: plus de quarante ans d’absence et ressurgissent, tels les restes de quelque villa romaine extirpés des terres fertiles de Wallonie, les pierres de l’hôtel Aubecq. On nous promet même une réintégration dans un construit proche …ou lointain, pourquoi pas une façade du futur musée d’art contemporain au Cinquantenaire vision futuriste citée par Monsieur Draguet, la façade d’un architecte visionnaire pourrait servir d’entrée prestigieuse vers un éblouissant cube d’aluminium œuvre d’un autre architecte visionnaire peut-être encore vivant et subsidié par Altran, cube ou boule d’aluminium froissé reflétant par dessus ces vieilles pierres le quadrige fougueux érigé par notre roi soleil à son apogée, Léopold II, par ailleurs également fougueux amant dans le privé.
Le musée d’art moderne de Bruxelles accueille en ce moment, non seulement les prémisses de la collection Gillion Crowet encore ensevelie au parking -8 et peu visible, mais aussi avec l’aval de notre ministre président Charles Bulls, les décombres de l’hôtel Aubecq, circuit conjoint vers Pompei à Schaerbeek (sur rendez-vous et en groupe pour un meilleur contrôle) et avec accès gratuit, les dépouilles, objets rituels et autres lave mains!!!dans quelque salle peut-être nouvellement rénovée, à moins qu’il ne s’agisse de l’enceinte du défunt Musée d’Art Moderne, très actif pour un mort.
Le Cinquantenaire (MRAH) s’en mord les doigts, la poignée de main n’a pas dû être assez ferme, laissant le projet s’évader place Royale.
Vivre du tourisme n’est pas donné
Mais la nuit le prix en vaut la chandelle disait Rachida