Archives mensuelles : juillet 2011

aplanir l’histoire

De la place des martyrs (à Bruxelles) à l’avenue du port (à Bruxelles) un constat: des pavés, de porphyre, de grès, de Quenast,

Dans un cas, obstacle à la libre circulation dans l’histoire, dans l’autre un frein à l’expansion démographique galopante

Je ne pense pas qu’INTERENVIRONNEMENT, le BRAL, l’ARAU et Olivier Bastin, notre Bouwmeesters adoré, se soient déjà penchés sur la problématique historique des pavés de la place des martyrs, mais nous pouvons espérer que cela ne tardera pas. Les pavés et platanes de l’avenue du port, proches de l’Escaut, culture et avatars, sont déjà le centre d’une intense polémique. garder, abattre, port industriel, ouvriers, techniciens ou marina, serveurs: service ou qualification…

L’histoire et l’urbanisme sont-ils compatibles?

Claude Fisco (22/01/1736 -4 /02/1825) ingénieur, a-t-il lui même prescrit le revêtement du sol de la place Saint Michel ( > des martyrs en 1830..), ou s’agit-il plus simplement de la réalité technique de l’époque. La place des martyrs sera rénovée, dixit la ville de Bruxelles, dixit ou diktat. disparus les anachroniques pavés boules, place aux pavés « platine »ou à la pierre bleue
Les chaises roulantes seront enfin enfant admises
De même une bande asphaltée pourrait bientôt zébrer la place des Palais.Les sites propres rue Royale, seraient aussi asphaltés, la ville trouvera enfin son visage du vingt et unième siècle: vélo, canne roulante et skate électrique
Du billard pour les enragés, un plaisir vibratoire de moins pour les enculés

Est-ce une revendication de Kris Peeters, du théâtre éponyme (pauvres martyrs) , des égyptologues, des planteurs de meiboom ou du quartier latin, nostalgie de la via appia antica ou de la grappa? La proximité crée le doute, mais réconforte l’usager.

La ligne est droite qui sait naviguer

Dernière option, bévue ingénue, créer un bassin et gondoler

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Classé dans Humeur, Urbanisme

1900 Phare Museum

Charles Picqué, comme Charles Bulls en son temps, est un  féroce défenseur du patrimoine architectural Bruxellois.

Nous lui devons quelques belles réalisations contemporaines à Saint-Gilles, inspirées probablement par les anciennes fortifications, tours carrées, cours intérieures inaccessibles, écuries contemporaines et palefreniers sécurisés..

Patrimoine vaincu, triompher d’un homme par terre, n’est pas glorieux: plus de quarante ans d’absence et ressurgissent, tels les restes de quelque villa romaine extirpés des terres  fertiles de Wallonie, les pierres de l’hôtel Aubecq. On nous promet même une réintégration dans un construit proche …ou lointain, pourquoi pas une façade du futur musée d’art contemporain au Cinquantenaire vision futuriste citée par Monsieur Draguet, la façade d’un architecte visionnaire pourrait servir d’entrée prestigieuse vers un éblouissant cube d’aluminium œuvre d’un autre architecte visionnaire peut-être encore vivant et subsidié par Altran, cube ou boule d’aluminium froissé reflétant par dessus ces vieilles pierres  le quadrige fougueux érigé par notre roi soleil à son apogée, Léopold II, par ailleurs également fougueux amant dans le privé.

Le musée d’art moderne de Bruxelles accueille en ce moment, non seulement les prémisses de la collection Gillion Crowet encore ensevelie au parking -8 et peu visible, mais aussi avec l’aval de notre ministre président Charles Bulls, les décombres de l’hôtel Aubecq, circuit conjoint vers Pompei à Schaerbeek (sur rendez-vous et en groupe pour un meilleur contrôle) et avec accès gratuit,  les dépouilles,  objets rituels et autres lave mains!!!dans quelque salle peut-être nouvellement rénovée, à moins qu’il ne s’agisse de l’enceinte du défunt Musée d’Art Moderne, très actif pour un mort.

Le Cinquantenaire  (MRAH) s’en mord les doigts, la poignée de main n’a pas dû être assez ferme, laissant le projet s’évader place Royale.

Vivre du tourisme n’est pas donné

Mais la nuit le prix en vaut la chandelle disait Rachida

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Classé dans Musées, Urbanisme

Parking Museum 1900

place nette, sera peut-être le nouveau slogan des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique.

Un visiteur averti, nous a communiqué ces quelques photos de la rue du Musée en grand chambardement… et le résultat de ces travaux: une borne rétractable, un boîtier électronique de commande, lecture de carte, code d’accès, sonnette, etc…tout cela ressemble  à une borne d’accès d’un parking privé.

Les rue et place du Musée auraient-ils été privatisés? ou, nous pouvons rêver, cet espace serait-il réellement devenu piétonnier?

Mais le pire est souvent à craindre, une forte propension actuelle étant de privatiser l’espace public, insidieusement bien sûr, comme ces travaux interminables qui ont obstrué l’accès piéton rue Montagne du Parc, entre la rue de la Chancellerie et la rue Royale au profit de la seule enseigne bancaire de la place, mais je crains que d’autres rues, places, impasses  aient disparus, appel aux curieux

27 juin 2011
les vacances sont un instant propice aux travaux discrets

et le 2 juillet…

la réponse est évidente, l’adresse: 9 rue du Musée, reprise sur cette borne est bien celle du siège de la direction du Musée des Beaux Arts, représentée par Mr Michel Draguet.

La place est bel et bien privatisée. Nous ne sommes pas loin de l’élysée et de ses attributs

et pour clore ce chapitre, quelques photos en date du 2 novembre 2011,

Il ne faut pas y voir l’avantage du Prince, ni ceux de la fonction, il suffit de se replonger dans les prédictions de Jacques Charlier, qui voyait dans ce nouveau musée d’art moderne enterré par l’ARAU en 1984 un superbe futur parking, mais il faut le croire déjà trop petit au point de déborder en surface


par archiconnu

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Classé dans Société, Urbanisme